La nécessité d'avoir des échanges d'idées et d'expériences est sans doute l'origine des congrès (congressus = se réunir, en latin), une activité où Bruxelles occupe une position de pointe depuis 1847! Si, entre 1900 et 1919 Bruxelles hébergera 177 congrès, le phénomène explose en 1958: à l'occasion de l'Exposition internationale et universelle, on comptera 290 réunions internationales.

Le Palais des Congrès de Bruxelles est inauguré en 1958; la Centrale belge des congrès est créée en 1960 et depuis cette date Bruxelles occupe en général la seconde, la troisième ou la quatrième place du classement mondial des villes de congrès (derrière Paris et Vienne mais devant Londres, Genève, New-York,...).

 

Les atouts de Bruxelles...

 

Bruxelles occupe une situation centrale, au cœur de l'Europe, à un nœud de communications diversifiées (réseau autoroutier + hub aérien + TGV) avec un marché de plus de 200 000 000 consommateurs dans un rayon de seulement 350 km.

Le rôle de capitale européenne qui gonfle tous les jours le nombre de diplomates, d'hommes et de femmes d'affaires, de journalistes et de... congressistes!

Bruxelles est rapidement devenue au fil du temps (en 1972, la CEE comptait six membres; aujourd'hui, l'UE en compte 15, demain sans doute 27) une ville multiculturelle et multilinguistique.

Espaces verts, qualité des télécommunications, disponibilités immédiates de logements et de bureaux, niveau de vie, services de traductions,... sont d'autres points forts comme quelques monuments à la réputation internationale, une centaine de musées et une réputation de ville "où l'on mange et l'on boit bien"!

 

...malgré quelques points faibles...

 

Hélas, si le nombre de congrès croît mondialement, Bruxelles stagne sur ce marché en expansion constante... On ne répète pas assez souvent pourquoi...

1. L'absence de salles de très grande capacité (pour accueillir de 3 000 à 6 000 participants) devient un handicap structurel qui empêche d'accueillir les tous grands événements (les plus intéressants, notamment pour l'économie régionale...).

2. L'inexistence d'hôtels de grande capacité permettant de loger tous les congressistes dans un même hôtel.

3. La promotion, l'euro city marketing de Bruxelles, se fait avec des budgets trop limités et l' "image" reste très floue...

4. L'attractivité urbaine est hélas plutôt maigre: à quelques trop rares exceptions près, le centre-ville est mort le soir et bien rares sont les lieux avec atmosphère et ambiance. Bruxelles n'a pas encore de Casino et rejoint souvent l'image des villes "sérieuses, efficaces mais totalement ennuyeuses" !

 

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